Si l’assurance-vie se trouve en tête des placements financiers préférés des Français, ce n’est pas un hasard. À la différence de nombreux produits financiers, elle offre un rendement plus que satisfaisant et des avantages fiscaux considérables. L’assurance-vie possède également quelques particularités qui font d’elle la solution qui répond le mieux aux besoins des épargnants dans les moments clés de leur vie. Quelles sont ces particularités ?
L’assurance-vie n’est pas qu’une simple assurance
Véritable couteau suisse de la gestion de patrimoine, l’assurance-vie n’est pas seulement un produit financier destiné à faire fructifier ses épargnes. Initialement, l’assurance-vie permet aux investisseurs de mettre de l’argent de côté pour anticiper des difficultés financières éventuelles dans l’avenir. En investissant dans une assurance-vie, le particulier s’assure un complément de revenus et se garantit une retraite confortable. Ce produit financier permet de transmettre son patrimoine à ses ayants droit ou à d’autres bénéficiaires. L’assurance-vie est actuellement l’outil indiqué pour transmettre son patrimoine en dehors des donations et des legs. En fonction de sa volonté, l’assuré est en mesure d’ avantager le bénéficiaire de son choix en lui transmettant les sommes épargnées dans des conditions fiscales plus avantageuses.
L’assurance-vie offre une protection financière à ses proches. Les garanties prévoyantes qui accompagnent le contrat servent à régler aux bénéficiaires désignés le capital constitué par l’assuré à son décès. Les conditions pouvant varier d’un organisme assureur à un autre, il est particulièrement conseillé de consulter un comparatif assurance vie avant de prendre une décision.
Produit financier fiscalement avantageux
Le principal avantage fiscal de l’assurance-vie est la dégressivité du taux d’imposition en cas de retrait des fonds investis. Si le retrait intervient pendant les 8 premières années du contrat, l’imposition est fixée entre 24,7 et 52,2% des intérêts en fonction de la période de versements et de la durée de l’investissement. À partir de la huitième année, le taux d’imposition tombe à 7,5% hors prélèvements sociaux. I l est à noter qu’il n’y a aucune imposition fixée en cas de difficultés majeures rencontrées par l’assuré. En cas de licenciement, de mise à la retraite anticipée, de cessation d’activité non salariée, de jugement de liquidation judiciaire ou d’invalidité de 2e et de 3e catégorie, la clôture du contrat d’assurance-vie est exonérée d’imposition.
Lors de la transmission de patrimoine, les sommes sont transmises sans impôt aux bénéficiaires à concurrence de 152 500 euros, lorsqu’elles sont issues de primes versées par l’assuré avant ses 70 ans.
Plusieurs options de versement possibles
Pour alimenter un contrat d’assurance-vie, les souscripteurs ont le choix entre 3 types de versement. Il y a d’abord le versement par prime unique qui consiste à verser en une seule cotisation, le capital dont on souhaite bénéficier à la sortie. Cette option est choisie par les personnes financièrement aisées. La prime périodique fixe oblige le souscripteur à respecter un calendrier de versement mensuel, trimestriel ou annuel d’une somme déterminée. Pour la prime à versements libres, il appartient au souscripteur de décider du montant de ses cotisations et de leur date de versement. Le client optera pour le mode de versement qui lui convient au moment de la négociation de son contrat. Un montant minimal de cotisation sera parfois exigé par les assureurs.
Il est important de souligner que chaque versement est facturé par l’organisme assureur. Également appelés frais d’entrée, les frais de versement peuvent être forfaitaires ou proportionnels à la prime versée.
Possibilité d’investir sur le marché financier avec une assurance-vie
Son rendement est ce qui fait le succès de l’assurance-vie. À la différence d’un produit d’épargne classique, il est possible de faire fructifier son argent sur le marché financier. Les fonds versés sur le contrat d’assurance-vie peuvent être affectés soit à un fonds en euros soit à des unités de compte soit au deux.
Le capital versé en fonds en euros est garanti par l’assureur, ce qui offre une certaine sécurité. Le souscripteur est certain de récupérer sa mise en départ avec les intérêts capitalisés au fil des années. Mais comme le fonds en euros est sécurisé, le taux d’intérêt se révèle faible.
Les primes versées sur les unités de compte sont investies sur les marchés financiers et immobiliers dans le but de générer des rendements plus intéressants. L’opération est risquée puisqu’elle dépend de l’orientation des marchés financiers. Mais elle permet de varier son portefeuille d’investissement.
Possibilité de récupérer son capital avant le terme du contrat
Si le souscripteur a besoin d’argent, il est en mesure de récupérer la totalité ou une partie des sommes versées en demandant un rachat ou une avance. Le rachat pouvant être total ou partiel permet à l’intéressé de se faire rembourser l’intégralité ou une partie de l’épargne constituée. Les sorties seront alors fiscalisées et soumises aux prélèvements sociaux de 17,20%.
L’avance est une sorte de crédit. L’assureur avance une somme déterminée au client en contrepartie d’un intérêt. Cette solution n’a aucune incidence sur le fonctionnement du contrat.
Ajouter un commentaire