Pour générer des revenus, opter pour une SCPI est une excellente solution d’investissement. Cette démarche permet de devenir propriétaire de parts de biens immobiliers locatifs sans être obligé de gérer les immeubles en question. Évidemment, avant de se lancer dans une telle aventure, optimiser ses connaissances sur le sujet est plus que requis. Ce guide propose les bases à savoir avant d’envisager ce placement immobilier.
SCPI : origines, particularités
La Société Civile de Placement Immobilier ou SCPI est un placement collectif consistant à récolter des fonds financiers auprès d’investisseurs afin d’acheter et de gérer un patrimoine immobilier sous forme de boutiques, d’immeubles de bureaux, d’immeubles d’habitation, d’entrepôts, de cliniques, d’EHPAD et plus récemment d’espaces de coworking. Connue aussi sous le nom de « pierre-papier », cette solution d’investissement s’impose comme une alternative à l’acquisition immobilière classique et permet aux épargnants de toucher des parts sociales issues des loyers perçus. Après le paiement des frais d’entretien, des frais de gestion et des taxes en tout genre, les montants obtenus dans la SCPI sont répartis entre les divers investisseurs.
Historiquement, les premières SCPI ont vu le jour dans les années 60. Le Grand Paris s’inscrit comme l’une des plus anciennes structures opérant dans ce domaine qui est toujours en activité. À ce jour, il existe plus de 200 SCPI en France dont les activités sont encadrées par l’Autorité des Marchés Financiers (AMF). Ces structures sont divisées en deux grandes familles : les SCPI à capital fixe et les SCPI à capital variable. Elles sont dites « à capital fixe » lorsque la souscription ne peut se faire que durant les phases de constitution ou d’augmentation du capital. Le prix de vente ou d’achat des parts relève de l’offre et de la demande. C’est ce qu’on nomme dans le jargon le « marché secondaire ». Les SCPI à capital variable quant à elles autorisent des souscriptions à tout moment. Les investisseurs peuvent vendre ou acheter quand ils le souhaitent.
Les différents types de SCPI
Traditionnellement, les SCPI sont regroupées dans deux catégories répondant aux logiques d’investissements immobiliers à savoir les SCPI de rendement et les SCPI fiscales.
Les SCPI de rendement comme leur titre l’annonce ont pour objectif de générer des rendements en distribuant des plus-values immobilières sur les ventes de parts ou grâce à des revenus réguliers. En règle générale, les investissements s’effectuent sur les marchés porteurs en ciblant les zones géographiques les plus dynamiques. De nombreuses sous-catégories de SCPI de rendement existent notamment les SCPI régionales, les SCPI classiques diversifiées, les SCPI internationales ou les SCPI murs de magasins.
Les SCPI fiscales sont principalement dédiées aux investisseurs fortement imposés et permettent de baisser leur imposition fiscale par le biais d’investissement locatif. Pour y arriver, les SCPI ont recours à des dispositifs de défiscalisation pour ne citer que la loi Malraux ou la Loi Pinel.
Les avantages et risques d’investir en SCPI
Le principal avantage d’investir dans une SCPI concerne le rendement généré qui est aux alentours de 4%. Néanmoins, tout dépend également des caractéristiques de l’actif. Il s’avère que les SCPI investissant dans l’immobilier d’entreprise sont plus rentables que celles qui s’engagent dans l’immobilier résidentiel. L’idéal est aussi de se tourner vers les SCPI diversifiées et spécialisées qui proposent un niveau de rendement supérieur.
Par contre, il est important de garder en tête que même si l’investissement génère des bénéfices, ces derniers ne sont pas forcément garantis notamment à cause des crises immobilières, des crises financières, des impayés des locataires ou encore des vacances locatives. Le risque de liquidité est aussi à prendre en compte en raison de la décote qui peut survenir lors de la vente des parts. D’où l’intérêt de ne jamais placer de l’argent qu’on envisage d’utiliser prochainement.
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